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LES TYPES D'ATTITUDE FACE AU CHANGEMENT
D’après Boockenooghe (2010), 92% du travail en gestion du changement se focalise sur la capacité de changer et sur la résistance au changement. Il dit aussi que cette capacité à changer dépend du degré de vision positive du besoin de changement ainsi que du degré d’implication positive pour l’organisation ou eux-mêmes. Cette volonté de changer dépend donc du point de vue des travailleurs et de leur bon vouloir.
Nous allons ici aborder quatre types de profils face au changement afin de les reconnaître et d’adapter son management à chaque collaborateur.
S’adapter à son interlocuteur est la clef de la réussite, c’est aussi ce qui définit un bon manager.
a) Le coopérant
Le travailleur coopératif est le profil idéal. Il est favorable au changement et convaincu par le projet. Il partage son positivisme et son enthousiasme aux collègues plus réticents. Le manager devra simplement entretenir sa motivation, mais parfois freiner son entrain pour qu’il garde une distance critique et objective.
b) L’alternatif
Le travailleur alternatif est favorable à un changement dans l’entreprise, mais n’est pas d’accord avec les modifications qu’on lui propose car il a une autre vision du changement. Il sera important de communiquer et d’être à l’écoute de ses idées qui pourraient être constructives à la transformation. L’objectif est de le transformer en coopérant au prix de plusieurs négociations et compromis. Le risque est que si on ne fait rien, l’alternatif peut devenir un opposé ou un indifférent.
c) L’indifférent
Le collaborateur indifférent n’éprouve pas d’intérêt pour ce qui est en train de se passer. Il n’est pas forcément contre, mais c’est plus par docilité qu’il se plie aux changements. Le manager devra faire en sorte qu’il se sente concerné en donnant un sens à ce changement qui lui donnerait envie de s’impliquer. Cette catégorie est souvent silencieuse, il ne faudra pas hésiter à leur donner la parole pour comprendre ce qu’ils ressentent. Pour les motiver, on peut aussi les mettre en communication avec des collègues coopérants.
d) L’opposé
Le travailleur opposé répondra d’un non catégorique aux projets prévus. Il s’oppose en décidant de saboter l’opération ; cela peut se traduire par des remarques, moqueries, des retards, des erreurs volontaires, etc. Ce comportement est la conséquence de la peur du travailleur. Le changement met en doute sa place au sein de l’entreprise et bouscule ses habitudes. Cela le met dans une position d’insécurité. Le manager devra donc le rassurer sur les changements à venir pour qu’il accepte la situation. Le faire changer d’optique ne sera pas une tâche aisée, mais être persévérant, s’adapter et communiquer finira par donner des résultats.
Être préparé à chaque réaction possible est un des facteurs de réussite dans la transformation. Il permettra un pilotage plus intelligent et aidera le manager dans sa conduite du changement en facilitant l’adaptation des collaborateurs de l’entreprise aux nouvelles directives.