SUPPRESSION DES NUISIBLES

L’un des principaux objectifs est de supprimer trois éléments considérés comme nuisibles pour fluidifier le processus : ce qui n’ajoute pas de valeur au produit (le gaspillage), l’excès et l’irrégularité. 

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L’étape d’identification des sept types de gaspillage s’appelle le MUDA.

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On va donc identifier :

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• Les mouvements inutiles (des hommes, équipements…).

• Les attentes : pertes de temps liés aux personnes ou aux machines. Exemple : pannes.

• Les défauts : défauts du produit ou défauts de fonctionnement. On va éviter tout ce qui est non-conforme et tout ce qui commence par « re » comme refaire, relancer, retoucher.

• Les opérations inutiles : il est important de savoir pourquoi on fait quelque chose et à quoi ça sert.

• La surproduction : il ne faut produire que le juste nécessaire.

• Le stock : une conséquence de la surproduction. Si on a trop de stock alors le processus n’est pas bien maîtrisé.

• Le transport inutile : organisation mal optimisée et perte d’argent.

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Dans l’élimination d’excès, on va supprimer la surcharge de travail, causée par des processus non adaptés tels que la répétition de tâches effectuées par des personnes différentes ou des responsabilités mal réparties, qui pourrait ralentir le processus. Cet excès est appelé le MURI.

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Enfin, la suppression de l’irrégularité va réduire l’incertitude du résultat final et garantir un certain niveau de qualité. Un facteur variable peut causer du gaspillage, ce que nous souhaitons éviter dans la démarche Lean. L’identification et l’anticipation de la variabilité s’appelle le MURA.